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Les fêtes liturgiques et les périodes de jeûne

Le calendrier ecclésiastique commence le 1er septembre. Parmi les fêtes Pâques est la fête des fêtes et se place tout à fait à part. A côté de Pâques, il y a douze fêtes particulièrement importantes :  

  • Nativité de la Mère de Dieu (8 septembre)

  • Exaltation de la Croix (14 septembre)

  • Entrée au Temple de la Mère de Dieu (21 novembre)

  • Nativité du Christ (25 décembre)

  • Théophanie (ou Epiphanie : baptême du Christ 6 janvier)

  • Sainte Rencontre (ou Présentation au Temple du Seigneur 2 février)

  • Annonciation (25 mars)

  • Entrée à Jérusalem (dimanche des Rameaux, dimanche avant Pâques)

  • Ascension (40 jours après Pâques)

  • Pentecôte (50 jours après Pâques)

  • Transfiguration (6 août)

  • Dormition de la Mère de Dieu (Assomption 15 août)

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L'Eglise orthodoxe, qui regarde l'homme dans son entièreté, corps et âme, invite le corps à l'ascèse au même titre que l'âme. L'année comporte quatre grandes périodes de jeûne :  

  • Le Grand Carême : sept semaines avant Pâques.        

  • Le jeûne des Apôtres, qui commence un lundi, huit jours après la Pentecôte et finit le 28 juin, veille de St Pierre et Paul ; il varie entre une et six semaines.        

  • Le jeûne de l'Assomption, du 1er au 14 août.        

  • Le jeûne de Noël, qui dure 40 jours, du 15 novembre au 24 décembre.

En règle générale et en plus de ces grandes périodes, on jeûne aussi chaque mercredi et chaque vendredi (jours de commémoration de la Croix).

L'icône

L'icône est un moyen de connaître Dieu et de s'unir à Lui. Elle ne peut donc se définir comme un élément décoratif, ni seulement comme une illustration de l'Ecriture. Au contraire, elle fait partie intégrante de la liturgie qui nous rend accessibles à Dieu par la beauté. Dieu en effet ne s'est pas uniquement fait entendre, Il s'est fait aussi voir ; Il s'est fait Visage. L'Incarnation du Christ fonde l'icône et l'icône montre l'Incarnation. « Je n'adore pas la matière ; mais dans l'icône, dit St Jean Damascène, j'adore le Créateur de la matière qui, à cause de moi, est devenu matière et par là m'a sauvé »

Représenter le Christ, c'est aussi représenter les membres de son Corps ecclésial : l'icône ne nous montre pas seulement Dieu qui se fait homme mais aussi l'homme qui se fait Dieu. Ce qui sera ainsi vrai du visage du Christ le deviendra de même du visage de l'homme quand l'Esprit le remplit ; autrement dit, l'icône nous fait pressentir la déification de la personne humaine et la sanctification de l'univers, c'est-à-dire la vérité des choses et des êtres : sa symbolique est toujours au service de la personne ; elle s'intègre, en la manifestant, à la plénitude de la communion.

« Ce que le livre (les Ecritures saintes) nous dit par le mot, l'icône nous l'annonce par la couleur et nous le rend présent » (Concile de Constantinople de 680) : fenêtre ouverte sur le Royaume de Dieu, l'icône supprime ainsi toute illustration pure et simple car elle ne dessine jamais le Transcendant, elle ne « le chosifie pas » ; mais au contraire elle dessine la présence. Et tout converge vers le seul rappel : il n'y a pas de vie éternelle hors du Christ et de ses sacrements. L'icône enfin nous rappelle que le témoignage de l'Esprit doit devenir aujourd'hui non seulement service, mais art. L'art de s'unifier dans « cet œil de notre cœur » qui décèle en tout être humain la chance de la Beauté du Visage de Dieu en l'homme, seule capable de déchiffrer le visage de tout homme en Dieu et cela parce que l'Inaccessible vient à nous pour nous atteindre à travers tous les visages et toute la beauté du monde.

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Une autre idée de la spiritualité orthodoxe : la beauté. Quand on a perdu le sens de la beauté, de la poésie, du silence, à quoi bon la justice et le pain, car l'homme ne vit pas  que de justice et de pain, il vit aussi de beauté. Et la beauté, c'est Dieu. Le visage le plus beau, c'est le visage qui fut le plus blessé, le plus frappé, le visage du Christ sur la croix. C'est la seule beauté et c'est la recherche de cette beauté et le désir d'y accéder qui justifient et qui expliquent la vie du saint.

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